Ma recherche d’emploi
Ca y est : j’ai un projet, j’ai une école, mais il me faut rouvrir mes droits au chômage et ce n’est pas une mince affaire. Entre ce que je lis sur internet, ce qu’on me dit et ce que les conseillers me disent….difficile de s’y retrouver. Ce qui semble sûr, c’est que je dois travailler entre 2 et 6 mois, donc allez, disons 6 mois en tant qu’employée ! J’essaye de trouver un contrat pour la période de Noël, à Bourges ou à Strasbourg. Je pense avoir un CV convainquant, mais visiblement ce n’est pas suffisant.
Novembre passe… Décembre passe…. Janvier passe…. Et c’est au détour d’une pizza à emporter que je trouve mon contrat : comme quoi, les occasions sont un peu partout. Je me renseigne le 23 janvier, je postule le 28 et je débute mon contrat le 4 février. Prise de poste express avec déménagement et aménagement de mon planning de cours. Et on part pour 4 mois de travail en CDD avec mes cours de langue en plus : je n’ai plus un seul jour de repos par semaine.
Au restaurant, je travaille du mardi au dimanche. Pour mes cours, je travaille du lundi au vendredi, avant et entre les services. C’est un rythme soutenu… mais j’ai tenu. Après 4 mois, j’ai terminé mes contrats en tant qu’auto-entrepreneur et je poursuis à présent mon contrat au restaurant avec un peu plus de temps libre.
L’aide à la formation
France Travail peut prendre en charge un projet de formation, sous certaines conditions. Un premier conseiller à qui j’ai expliqué mon projet m’a dit que mon projet pourrait sans doute être accepté. J’ai donc monté un dossier, avec l’aide de l’école qui devait établir un devis via la plateforme de France Travail.
Malheureusement, la demande n’a pas été admis : en cause, le tarif de la formation pourtant répertoriée sur le site de France Travail. Un second conseiller m’a expliqué que toutes les formations peuvent apparaître dans leur catalogue, mais seules les formations les moins onéreuses demandées par des personnes non diplômées pour des métiers répertoriés en tension ont une chance d’aboutir. Autant dire qu’avec mon master de traduction, je n’avais aucune chance.